Philippe, le week-end est fini mais cet hommage restera dans nos têtes et nos cœurs, ton souvenir indélébile. Tu es parti vendredi, tu as transformé un banal Nantes-Troyes en cérémonie grandiose. 24h avant la rencontre c’était impossible d’imaginer un adieu à la hauteur de ta carrière. Finalement, ton sourire est apparu au milieu de la tribune Loire, illuminé par une Brigade exceptionnelle. Alors en quelques secondes nous avons compris que c’était déjà l’heure de te dire au revoir.

tifo dag

On t’appelait tous Dag, sans vraiment te connaître. Une familiarité qui témoigne de la chaleur humaine que tu transmettais au sein du club mais aussi à tous les amoureux du FCN. Tu as côtoyé plusieurs générations de dirigeants, de joueurs, de supporters. Tu es devenu un symbole de fidélité, bravant les périodes sombres et jouissant des plus belles victoires pendant 33 ans.

Tu nous rassurais en toute circonstance. A chaque blessure tu entrais sur la pelouse en courant, et même si la cheville ou le genou était dans un sale état, on savait que tu serais là pour remettre les joueurs sur pied, comme un père. Ce n’est peut-être pas un hasard si samedi le staff médical du FCN est entré 2 fois sur la pelouse pendant les 10 premières minutes de jeu. Sacré clin d’œil Dag.

Au-delà du métier que tu exerçais, trop peu mis en lumière, tu gardais des valeurs que l’on peine aujourd’hui à associer au sport de haut niveau : discrétion, humilité, professionnalisme, fidélité, toujours avec un large sourire.

Dans le football actuel on entend souvent qu’il faut « veiller à placer l’institution au-dessus des hommes », car il n’y a peut-être plus d’homme capable de représenter l’institution. C’est aussi ça que l’on perd avec ton départ Dag. D’ailleurs comme Loulou, figure du club de Montpellier, tu es parti le jour de ton anniversaire.

Tant que tu étais là, nous savions qu’il y avait un « gardien du temple ». De là-haut, tu as encore rassemblé toutes les composantes du FCN pendant ce vibrant hommage. Tu sais pourtant qu’à Nantes ce n’est pas toujours simple d’unir les dirigeants, les supporters, les joueurs. Samedi nous étions tous ensemble autour de toi. Le match était vraiment anecdotique, mais la victoire a fini par arriver pour te saluer. Ensuite, nous avons chanté, et que c’était bon de scander ce fameux « Kiné saute pas n’est pas nantais »…

Ciao Dag et continue de veiller sur le club.

Respectueuse pensée à son épouse, ses 3 enfants et tous ses proches.

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