FCN à l’italienne

1-0, allons-nous finir par adorer ce « tarif Ranieri » ? Les victoires sur le plus petit des scores s’enchaînent. Le coach italien n’est pas là pour faire dans l’esthétiquement correct : il gagne, 3 points c’est tout !

Déconcertant ce début de saison du FCN… On ne sait même plus si on doit profiter des résultats ou fustiger le manque de spectacle. Cela fait 15 ans que le jeu à la nantaise a disparu, alors on ne va pas bouder notre plaisir. C’est si bon de voir les canaris en haut de l’affiche, peu importe la manière. Dans un rapport de force entre 2 équipes de 11 joueurs Ranieri connait toutes les ficelles pour faire légèrement pencher la balance de son côté. Il est même un expert voire un magicien en la matière. Après 8 matches, Nantes a vaincu 5 fois avec un but d’avance, un jeu d’équilibriste qui tient parfois du miracle comme dans les dernières minutes contre Strasbourg et Metz. Un ballon sauvé sur la ligne ou un penalty à retirer, même le destin aide les canaris à conserver ce si maigre mais si précieux avantage : 1 but !

Un petit exploit

A première vue, on peut dire que le FCN a battu des équipes modestes : Metz, Stasbourg, Caen, Montpellier, Troyes. Quand on y regarde de plus près on se rend compte que la tâche n’était pas si simple : une équipe de Caen qui joue aussi les premiers rôles en Ligue 1, Montpellier qui n’a pas cédé face à Monaco et au PSG, Troyes qui réalise un bon début de saison en battant Nice et St-Etienne. Seules Metz et Strasbourg semblent plus faibles malgré un jeu séduisant. Cela prouve que dans cette belle série il n’y avait pas d’équipe facile à battre et même des matches « piège » par excellence. Dans ces confrontations Ranieri a réussi l’exploit de ne pas lâcher un point, peu d’équipes réaliseront cette performance.

Les semaines et les mois qui viennent ne seront certainement pas aussi prolifiques, surtout avec un bloc si bas qui marque peu. Un premier test majeur s’offrira au canaris après la mini trêve avec le déplacement à Bordeaux, un derby de l’Atlantique qui retrouve un peu de prestige au classement. Viendra aussi le temps d’affronter des machines à gagner en novembre :  Paris et Monaco. Le FCN s’est déjà offert le droit de perdre et pourra préparer ces matches en toute sérénité. Il y aura aussi d’autres rencontres abordables.

Profiter mais ne pas s’enflammer

Nous n’en sommes pas au quart du championnat, mais le premier bilan est positif. Ranieri annonçait une équipe compétitive à partir d’octobre, en attendant il est 4ème du championnat, de quoi être optimiste. Le chemin est encore long car Nantes aime se faire peur et cela pourrait coûter des points, il n’y a pas de marge c’est évident. On aimerait voir plus de jeu, mais l’équipe apprend à se connaitre, laissons-lui du temps. L’hiver sera long mais de belles surprises peuvent arriver. Abdoulaye Touré en est la parfaite illustration. Largement décrié à cause d’insuffisances criantes sur le plan technique, le milieu de terrain nantais monte en puissance et prouve qu’il a sa place. Ranieri est même en train d’en faire un taulier préféré aux recrues Girotto et Krhin. Il y a aussi Alcibiade, Kwateng, Moutoussamy et d’autres qui montrent qu’il y a de la profondeur de banc à Nantes !

Apprécions les résultats actuels à leur juste valeur  : ne pas parler d’objectifs inatteignables mais ne pas minimiser les victoires. Avec la trêve internationale nous avons 2 semaines pour savourer cette belle 4ème place.

Allez Nantes

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